BILLET D'HUMEUR

Lettre à la France

Par Claude Bensoussan pour Guysen Israël News

" Ne leur pardonnez pas Emile, ils savent ce qu'ils font…,
Pardonnez moi Emile, j'emprunte vos propos et les déforme quelque peu… "


"Je n'ai qu'une passion, celle de la lumière, au nom de l'humanité
qui a tant souffert et qui a droit au bonheur."

Dans les affreux jours de trouble moral que nous traversons, au moment où la conscience publique paraît s'obscurcir, c'est à toi que je m'adresse, France, à la nation, à la patrie !

Chaque matin, en lisant dans les journaux ce que tu sembles penser de cette lamentable situation proche orientale, ma stupeur grandit, ma raison se révolte davantage. Eh quoi ? France, c'est toi qui en es là, à te faire une conviction des plus évidents mensonges, à te mettre contre quelques citoyens du monde que l'on nomme israéliens, avec la tourbe des malfaiteurs, à t'affoler sous l'imbécile prétexte que l'on martyrise un peuple là-bas en Palestine, lorsque le désir des plus sages, des plus loyaux de tes enfants, est au contraire que tu restes, aux yeux du monde attentif, la nation d'honneur, la nation d'humanité, de vérité et de justice ?

Et c'est vrai, la grande masse en est là, surtout la masse des petits et des humbles, le peuple des villes, presque toute la province et toutes les campagnes, cette majorité considérable de ceux qui acceptent l'opinion des journaux ou des voisins, qui n'ont le moyen ni de se documenter, ni de réfléchir. Que s'est-il donc passé, comment ton peuple, France, ton peuple de bon coeur et de bon sens, a-t-il pu en venir à cette férocité de la peur, à ces ténèbres de l'intolérance ? On lui dit qu'il y a, sur cette terre d'Israël, une nation peut-être innocente, on a des preuves matérielles et morales que la revision des accusations s'impose, et voilà ton peuple qui refuse violemment la lumière, qui se range derrière les sectaires et les bandits, derrière les gens dont l'intérêt est de laisser en terre le cadavre de ces rescapés d'Auschwitz, lui qui, naguère encore, aurait démoli de nouveau la Bastille, pour en tirer un prisonnier !

Quelle angoisse et quelle tristesse, France, dans l'âme de ceux qui t'aiment, qui veulent ton honneur et ta grandeur ! Je me penche avec détresse sur cette mer trouble et démontée de ton peuple, je me demande où sont les causes de la tempête qui menace d'emporter le meilleur de ta gloire. Rien n'est d'une plus mortelle gravité, je vois là d'inquiétants symptômes. Et j'oserai tout dire, car je n'ai jamais eu qu'une passion dans ma vie, la vérité, et je ne fais ici que continuer mon oeuvre..

Songes-tu que le danger est justement dans ces ténèbres têtues de l'opinion publique ? Cent journaux répètent quotidiennement que l'opinion publique ne veut pas qu'Israël soit innocent, que sa culpabilité est nécessaire au Salut du monde. Et sens-tu à quel point tu serais la coupable, si l'on s'autorisait d'un tel sophisme, en haut lieu, pour étouffer la vérité ? C'est la France qui l'aurait voulu, c'est toi qui aurais exigé le crime, et quelle responsabilité un jour ! Aussi, ceux de tes fils qui t'aiment et t'honorent, France, n'ont-ils qu'un devoir ardent, à cette heure grave, celui d'agir puissamment sur l'opinion, de l'éclairer, de la ramener, de la sauver de l'erreur où d'aveugles passions la poussent. Et il n'est pas de plus utile, de plus sainte besogne.

Ah oui; de toute ma force, je leur parlerai, aux petits, aux humbles, à ceux qu'on empoisonne et qu'on fait délirer ! Je ne me donne pas d'autre mission, je leur crierai où est vraiment l'âme de la patrie, son énergie invincible et son triomphe certain.

Voyez où en sont les choses. Un nouveau pas vient d'être fait : on a molesté des juifs dans les rues de Paris et de Strasbourg, certains jusqu'au sang , mais comme je le crie depuis le premier jour, la vérité est en marche, rien ne l'arrêtera plus. Malgré les mauvais vouloirs, chaque pas en avant sera fait, mathématiquement, à son heure. La vérité a en elle une puissance qui emporte tous les obstacles. Et, lorsqu'on lui barre le chemin, qu'on réussit à l'enfermer plus ou moins longtemps sous terre, elle s'y amasse, elle y prend une violence telle d'explosion, que, le jour où elle éclate, elle fait tout sauter avec elle. Essayer, cette fois, de la murer sous des mensonges ou dans un huis clos, et vous verrez bien si vous ne préparez pas, pour plus tard, le plus retentissant des désastres.

Mais, à mesure que la vérité avance, les mensonges s'entassent, pour nier qu'elle marche. Rien de plus significatif. Lorsque le " général Human Rights Watch " chargé de l'enquête préalable, déposa son rapport, concluant à la non culpabilité certaine de l'Etat d'Israël, la presse immonde inventa que, même si l'on peut dire que cinq mille morts est un peu exagéré, le nombre de morts exact, se rapproche plus de deux mille que de cinquante deux….

Cela n'est-il pas d'un comique intense et d'une parfaite bêtise ! Voyez-vous cet accusé , Tsahal menant l'affaire , dictant les arrêts, alors que des témoins visuels libres de leurs mouvements, peu suspects d'amour profond pour ce petit pays d'Israël, en arrivent aux mêmes conclusions ? Voyez-vous une armée reconnue innocente, à la suite de deux enquêtes (HRW et ONU), et pour laquelle on se donne le gros souci de réunir un tribunal médiatique, dans le seul but d'une comédie avilissante, une sorte d'apothéose judiciaire de tabloïds ? Ce serait simplement se moquer de la Justice, du moment où l'on affirme que l'acquittement est certain, car la Justice n'est pas faite pour juger les innocents, et il faut tout au moins que le jugement ne soit pas rédigé dans la coulisse, avant l'ouverture des débats et la réunion des preuves…. Ma pauvre France, on te croit donc bien sotte, qu'on te raconte de pareilles histoires à dormir debout ?

Et, de même, tout n'est que mensonge, dans les informations que la presse immonde publie et qui devraient suffire à t'ouvrir les yeux. Pour ma part, je me refuse formellement à croire aux mille et uns experts qui n'auraient pas reconnu, du premier coup d'oeil, que tout n'est que propagande et falsification, étant sur place, ils ont pu juger et jauger l'étendue des démolitions au regard de l'étendue de la ville.

Prenez dans la rue le petit enfant qui passe, faites-le monter, posez devant lui les clichés vus du ciel et il répondra : "C'est même pas le centième de la ville qui a été détruit ! " . Il n'y a pas besoin d'experts, n'importe qui suffit, le périmètre restreint crève les yeux.

Voilà donc un premier point à noter : l'opinion publique est faite en grande partie de ces mensonges, de ces histoires extraordinaires et stupides, que la presse répand chaque matin ? L'heure des responsabilités viendra, et il faudra régler le compte de cette presse immonde, qui nous déshonore aux yeux du monde entier. Certains journaux sont là dans leur rôle, ils n'ont jamais charrié que de la boue. Mais, parmi eux, quel étonnement, quelle tristesse, de trouver, par exemple, une feuille qui a fait jadis l'honneur de la France, cette feuille, si souvent à l'avant-garde des idées, et qui fait, dans cette affaire de Jénine et dans bien d'autres que je vais énumérer, une si fâcheuse besogne !

Et voilà donc, France, ce que je trouve d'abord, dans la démence qui t'emporte : les mensonges de la presse, le régime de contes ineptes, de basses injures, de perversions morales, auquel elle te met chaque matin. Comment pourrais-tu vouloir la vérité et la justice, lorsqu'on détraque à ce point toutes les vertus légendaires, la clarté de ton intelligence et la solidité de la raison ?

Mais il est des faits plus graves encore, tout un ensemble de symptômes qui font, de la crise que tu traverses, un cas d'une leçon terrifiante, pour ceux qui savent voir et juger. L'affaire Jénine n'est qu'un incident déplorable. L'aveu terrible est la façon dont tu te comportes dans l'aventure. On a l'air bien portant, et tout d'un coup de petites taches apparaissent sur la peau : la mort est en vous. Tout ton empoisonnement politique et social vient de te monter à la face.

Pourquoi donc as-tu laissé crier, as-tu fini par crier toi-même, " Sharon assassin ! ", " Sionisme=Nazisme ! " Au fond, tu n'as plus le sang républicain, les panaches qui passent te font battre le coeur, un roi ne peut venir sans que tu en tombes amoureuse, fut-il en keffieh et vomissant sa haine de lui-même et de son peuple avant celle de son ennemi ! France, si tu ne te méfies, tu vas à la dictature.

Et sais-tu encore où tu vas, France ? Tu vas à l'Église ou à la mosquée, tu retournes au passé, à ce passé d'intolérance et de théocratie, que les plus illustres de tes enfants ont combattu, ont cru tuer, en donnant leur intelligence et leur sang. Aujourd'hui, la tactique de l'antisémitisme est bien simple. Vainement la religion s'efforçait d'agir sur le peuple, créait des cercles d'ouvriers, multipliait les pèlerinages, échouait à le reconquérir, à le ramener au pied des autels. C'était chose définitive, les églises restaient désertes, le peuple ne croyait plus. Et voilà que des circonstances ont permis de souffler au peuple la rage antisémite, on l'empoisonne de ce fanatisme, on le lance dans les rues, criant : "A bas les juifs ! A mort les juifs !" Quel triomphe, si l'on pouvait déchaîner une guerre religieuse ! Certes, le peuple ne croit toujours pas ; mais, n'est-ce pas le commencement de la croyance, que de recommencer l'intolérance du Moyen Âge, que de faire brûler les juifs en place publique ? Enfin, voilà donc le poison trouvé ; et, quand on aura fait du peuple de France un fanatique et un bourreau, quand on lui aura arraché du coeur sa générosité, son amour des droits de l'homme, si durement conquis, Dieu sans doute fera le reste.

France, c'est donc de cela encore que ton opinion est faite, du besoin du sabre, de la réaction " cléricale " qui te ramène de plusieurs siècles en arrière, de l'ambition vorace de ceux qui te gouvernent, qui te mangent et qui ne veulent pas sortir de table !

Je t'en conjure, France, sois encore la grande France, reviens à toi, retrouve-toi.

Mille aventures néfastes sont l'oeuvre unique de l'antisémitisme.

Eh bien, je le prédis, c'est ce qui se passera pour les affaires Jénine, Al Dura, Sarah et les autres, toutes les autres. De nouveau, la presse immonde sature trop l'opinion de mensonges et d'infamies. Elle veut trop que les honnêtes gens soient des gredins, que les gredins soient des honnêtes gens. Elle lance trop d'histoires imbéciles, auxquelles les enfants eux-mêmes finissent par ne plus croire. Elle s'attire trop de démentis, elle va trop contre le bon sens et contre la simple probité. Et c'est fatal, l'opinion finira par se révolter un de ces beaux matins, dans un brusque haut-le-coeur, quand on l'aura trop nourrie de fange. Et, comme pour l'affaire Dreyfuss, vous la verrez, pour toutes ces désinformations, peser de tout son poids, vouloir qu'il n'y ait plus de traîtres, exiger la vérité et la justice, dans une explosion de générosité souveraine. Ainsi sera jugé et condamné l'antisémitisme, sur ses oeuvres, les mortelles aventures où le pays a laissé de sa dignité et de sa santé.

C'est pourquoi, France, je t'en supplie, reviens à toi, retrouve-toi, sans attendre davantage. France réveille-toi, songe à ta gloire. Comment est-il possible que ta bourgeoisie libérale, que ton peuple émancipé, ne voient pas, dans cette crise, à quelle aberration on les jette ? Je ne puis les croire complices, ils sont dupes alors, puisqu'ils ne se rendent pas compte de ce qu'il y a derrière : d'une part la dictature des médias, de l'autre la réaction politicarde de partis nostalgiques qui ne savent plus comment ratisser des voix.

Est-ce cela que tu veux, France, la mise en péril de tout ce que tu as si chèrement payé, la tolérance religieuse, la justice égale pour tous, la solidarité fraternelle de tous les citoyens ? Il suffit qu'il y ait des injustices sur tes concitoyens juifs, et que tu les laisses à leur torture, pour que ta glorieuse conquête du droit et de la liberté soit à jamais compromise. Quoi, nous resterons à peine une poignée à dire ces choses, tous les enfants honnêtes ne se lèveront pas pour être avec nous, tous les libres esprits, tous les coeurs larges qui ont fondé la République et qui devraient trembler de la voir en péril !

C'est à ceux-là, France, que je fais appel. Qu'ils se groupent, qu'ils écrivent, qu'ils parlent ! Qu'ils travaillent avec nous à éclairer l'opinion, les petits, les humbles, ceux qu'on empoisonne et qu'on fait délirer ! L'âme de la France, son énergie, son triomphe ne sont que dans l'équité et la générosité.

Je m'arrêterais là, car j'ai été trop long, il est temps de conclure.

J'accuse madame Catherine Ney, présentatrice d'un journal télévisé , lors de la fusillade au carrefour de Netzarim, au début de la deuxième Intifada, d'avoir délibérément comparé la mort du petit Mohamed Al Dura, à l'extermination du ghetto de Varsovie par les nazis, en mettant côte à côte, dans une reconstitution macabre, le petit enfant juif famélique à la casquette levant les bras en signe de soumission et le corps du petit palestinien.
Coupable , par cette comparaison, d'avoir instillée dans l'opinion publique, une haine injustifiée contre une armée,Tsahal, assimilée pour l'occasion à une armée de tortionnaires. Elle a ainsi contribuée, de manière active, à en arriver à la situation dans laquelle se trouve la France aujourd'hui, un pays où des manifestants peuvent librement parader en criant haut et fort " Sharon assassin " , " Sionisme=nazisme " ou encore " Mort aux Juifs ".

J'accuse monsieur Charles Enderlin, journaliste à France 2 télévision, d'avoir délibérément, sur des images tronquées parce que incomplètes, affirmé avec vigueur que la mort de Mohamed Al Dura est la conséquence de tirs israéliens même si d'autres reportages ont apporté sinon un démenti, du moins un immense doute, et qu'à l'heure actuelle, le petit Mohamed coule peut-être des jours paisibles quelque part à Gaza…

J'accuse la direction de France 2 télévision , d'avoir refusé l'hypothèse de la responsabilité de tirs palestiniens, de revisionner les rushes de la caméra qui a filmé le même évènement, où l'on peut voir, l'enfant " tué ", se relever après son décès télévisuel ...
D'avoir refusé d'analyser l'enquête balistique qui a conclu entre autre que l'angle de tir venait de la gauche ou de face sur l'image, qu'il y avait une probabilité réelle pour que ces tirs ne soient pas israéliens, et que l'on a pas retrouvé de marre de sang comme on pouvait l'attendre, à l'endroit des victimes…Cette même France télévision n'a cessé de donner une image du conflit déséquilibrée, systématiquement en faveur du côté palestinien, passant souvent sous silence les victimes juives, et comme d'autres médias de traiter la quasi-totalité de ces victimes de " colons ", insinuant par là même, que cette " tare " était impardonnable et quelle justifiait les attaques terroristes.

J'accuse monsieur (monsieur ?) Ardisson de véhiculer, sous couvert de "débats " où tout le monde en parle mais où seuls les " élus " peuvent parler, une haine inconnue jusqu'à présent contre l'Etat d'Israël et son armée, le tout maquillé de sourires béats, et d'applaudissements de jeunes croupiettes payées pour cela, moins de 5 euros de l'heure.
La dangerosité d'une telle émission réside dans la manipulation dont sont l'objet les invités, surtout lorsqu'ils sont là pour défendre Israël. Ne parlons pas des passages " coupés ", des temps de parole non respectés, des interruptions intempestives, toujours accompagnées de ce ricanement sournois pour ne pas dire imbécile. Et d'un parti pris qui ne cache plus son nom : toujours du côté de la pauvre Palestine, jamais de celui du méchant Israël. Et tout cela sur quel plateau, je vous le donne en mille ? France 2, l'un n'allant pas sans l'autre…Pauvre petit ex-anarchique reconverti en amuseur noir de galeries de séries B nauséabondes…

J'accuse tous ces journaux, Libération, Observateur, le Monde, l'Humanité, Paris- Match, JDD, et cette liste n'est pas exhaustive, pour publications de photos et de reportages tronqués, faisant le terreau de cet antisémitisme affiché aujourd'hui en France, allant jusqu'à faire croire , que les camps de réfugiés palestiniens, sont des camps de concentration avec tout ce que ce terme recèle d'horreurs. Ainsi Jénine= Auschwitz ? N'est-ce pas messieurs ? Et les territoires occupés justement à la suite d'une guerre victorieuse, des antichambres de Treblinka, c'est bien cela ?
Je sais, vous avez trouvé des israéliens de gauche ( donc des gens on ne peut plus recommandables, les autres étant des fascistes…d'ailleurs les hommes en noirs sont devenus une abomination pour certains…) pour nous dire qu'un génocide n'a pas forcément besoin de chambres à gaz .Et ils ont raison : en Tchétchénie c'est bien le cas. Et au Rwanda , ce le fut, en quelques jours, un million de morts.
Et au Tibet, cela continue. Et en Algérie, deux cent mille morts en dix ans…Voulez vous que je continue ma liste ? Alors pensez-vous , pourquoi ne pas rajouter les Palestiniens dans le lot ? Toute vie est sacrée, et un mort est un mort de trop, mais avouez que jamais dans l'histoire de l'humanité, une guerre, car il s'agit bien d'une guerre, chargée de tellement de haines, n'a coûté la vie à si peu de gens. Et cela, uniquement grâce à la retenue dont fait preuve l'Armée Humaine d'Israël, Tsahal…

Alors, c'est vrai, je vous l'accorde Jénine= Auschwitz…Oui ! JENINE = AUSCHWITZ !!!

Parce que c'est dans ce repère de criminels que des laboratoires clandestins fabriquent nuit et jour, les bombes qui vont servir à tuer des civils en Israël, et à faire de tout ce pays un immense Auschwitz. C'est dans ce cloaque que des machines à tuer ont causé la mort de 700 juifs et blessé des milliers d'autres. C'est de cette antichambre de la mort que sont partis ceux par la faute desquels on n'arrive plus à retrouver un corps tant il est méconnaissable, et que plus d'une fois, un bras complet portait encore le matricule d'Auschwitz, Bergen-Belsen, Treblinka ou Maïdanek…Oui, vous avez raison voilà votre expression immonde vérifiée.

Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose…Zola au secours !

Pour avoir dit pareille monstruosité, vous serez traînés devant le tribunal de l'Humanité.

J'accuse, tous ces politicards à deux sous et de dessous, d'extrême droite, de droite de gauche, d'extrême gauche, rouges verts, roses et sans teint, qui se glissent dans toutes les manifestations, contre la guerre, anti-ceci, anti-cela, mais toujours anti-Sharon, anti-sionistes, anti-Israël, anti-juifs en somme, c'est plus simple, nous avons bon dos, racolant et ratissant large, pour voir et être vus, toutes les voix étant bonnes à prendre…

J'accuse ceux, parmi ces politicards, anciens fachos, extrêmos, communos, socialos, nazillos, qui ont tout perdu de leurs illusions et osent vociférer dès qu'ils ont un peu bu et même avant : " Vive le Hamas ! Le Hamas vaincra ! ", avec toujours en toile de fond la destruction d'Israël, ce petit pays qui les emm…

J'accuse, cette nouvelle organisation dont même le nom est impossible à prononcer tant il ne signifie rien, la CAPJPO, et sa présidente (présidente ?) Olivia Zemor, d'être derrière l'appellation " Pour une Paix Juste ", un ramassis de déçus des luttes ouvrières et de haineux appelant à la destruction de l'Etat d'Israël, par le boycott de ses produits, et par l'apologie des crimes contre l'humanité que commettent tous les jours les islamikazes de Jénine, Gaza et Bethléem. Dans leurs manifs, toutes les banderoles sont autorisées, même celles arborant le drapeau israélien souillé d'une croix gammée. Et lorsque des éléments issus de ce cortège de va t'en guerre contre le sionisme, maltraitent et battent des juifs dans les rues de Paris, ce ne sont plus que des cris de vierges effarouchées, irresponsables et collabos.

Honte à toi ma France d'avoir dans ton sein des gens de cet acabit !

J'accuse, l'Ambassadeur de France en Angleterre, monsieur Daniel Bernard, d'avoir traité ce merveilleux et courageux pays d'Israël, de petit pays de m… Voilà un langage fort académique ! Mais je ne suis pas étonné pour en avoir entendu des vertes et des pas mûres sur le comportement privé de certains de ces diplomates…Continuez ainsi, monsieur, vous finirez Ambassadeur en Irak, après l'Algérie où l'on vous a casé…

J'accuse, monsieur le Ministre des Affaires Etrangères de la France, monsieur De Villepin, d'avoir traité Israël, dans la droite ligne de feu monsieur Jobert, de " parenthèse de l'Histoire ", parenthèse qui s'est ouverte pour ne plus jamais se refermer, quand la vôtre, monsieur le Ministre sera close depuis longtemps…

J'accuse Non pas notre Président…Mais je ne peux m'empêcher de penser à son voyage en Israël, et n'oublierais jamais ce regard haineux contre les hommes qui assuraient sa sécurité, et ses menaces de repartir illico vers une autre destination, si on ne le laissait pas faire ce qui lui plaisait…Quel bonheur pour vous, monsieur le Président, de vous être trouvé ce jour là, invité d'un peuple Noble et ô combien Sage !…Mais nous n'oublierons pas vos éloges des terroristes du Hesbollah, organisation humanitaire s'il en est, détentrice de bientôt 15000 têtes de missiles et roquettes à la frontière nord de ce tout petit pays peuplé encore de rescapés des camps de la mort…Ni votre indifférence quant à l'absence d'Israël au Sommet de la Francophonie à Beyrouth, Israël dont trente pour cent de la population parle le français, population très attachée à la France pour les raisons que vous savez…

Enfin, c'est malgré tout avec un goût amer dans la bouche, que j'ai écrit ces lignes. Elles me rappellent brutalement que, plus qu'un juif de France, je suis devenu un juif en France…

Loin de moi quand même l'idée de mettre tous mes concitoyens dans le même sac, j'ai tous les jours la preuve vivante, dans mon métier de soignant, que les français sont et restent des gens de bon sens, ils sauront trier le bon grain de l'ivraie..

Et ce sera pour ta gloire finale, France, car je suis sans crainte au fond, je sais qu'on aura beau attenter à ta raison et à ta santé, tu es quand même l'avenir, tu auras toujours des réveils triomphants de vérité et de justice !