Voici la dernière brochure réalisée
par l'APPROCHE, sur un sujet de notre ami Joseph COHEN et dont
le titre est :
L'orthographe et l'écriture hébraïques dans
l'hébreu moderne.
Les problèmes et les propositions de solutions.
Vous trouverez un extrait à cette page.
Vous trouverez aussi un extrait en hébreu.
Léon Askénazi, rabbin
et philosophe, est avec Emmanuel Lévinas et André
Néhern l'un des principaux artisans du renouveau de la
pensée juive en France au lendemain de la Seconde Guerre
mondiale.
Homme de son temps, Léon Askénazi a su, à
la suite de Jacob Gordin, exprimer et transmettre dans un langage
moderne les enseignements les plus anciens de la tradition juive.
Il a su aussi retrouver leur sens oublié et rendre accessible
leur problématique.
Réputé pour l'enseignement oral qu'il n'a cessé
de dispenser devant de vastes auditoires, Léon Askénazi
est, en revanche, moins connu pour les multiples écrits
dont il est l'auteur et qu'il confia de son vivant aux publications
les plus diverses.
Pour la première fois, cet ouvrage réunit ces textes.
Au-delà de la diversité des thèmes qu'ils
abordent, ils mettent en valeur l'étonnante modernité
de la tradition juive.
Né en Algérie en 1922, Léon Askénazi
vécut en France jusqu'en 1967, année de son installation
à Jérusalem où, juif redevenu hébreu,
il demeurera jusqu'à sa mort en 1996.
Nous vous présentons le dernier
ouvrage de Jean-Marie Delmaire, ancien secrétaire général
de l'APPROCHE, professeur à l'Université de Lille
2, récemment décédé.
Avant Herzl, des juifs originaires d'Europe Centrale réalisent
un rêve millénaire : retourner à Sion. Le
livre décrit leur vie quotidienne avec leur enthousiasme
et leurs désillusions, car l'installation est rude. Ils
doivent lutter contre la malaria, devenir des agriculteurs alors
qu'ils sortent du shtetl. Ils font renaître la langue hébraïque.
Ils se heurtent à l'hostikité des juifs présents
dans les villes de Palestine depuis des siècles (Vieux
Yishouv). L'environnement arabe n'est pas toujours favorable et
le baron de Rothschild souhaite les contrôler. Ce sont pourtant
eux qui ont jeté les bases d'un Etat moderne qui naîtra
une cinquantaine d'années plus tard.
La récente visite de Jean-Paul II a matérialisé la mutation des relations judéo-chrétiennes au cours des dernières années. "La Mutation" est précisément le titre et le thème d'un nouveau livre de Paul Giniewski relatant la transformation graduelle de l'ancien "enseignement du mépris" en un nouvel "enseignement de l'estime". Ce livre couvre deux mille ans d'histoire et un présent chargé de promesse. Nous en publions un extrait. (D'après LE LIEN)
Qu'y a-t-il de commun entre Job
et Woody Allen ? Ce sont tous deux des "shlemiels",
ces accablés de malheur, "ces collecteurs d'injustices"
à qui il ne reste rien d'autre à faire que de se
plaindre. Si le premier se lamente sans la moindre étincelle
d'humour, les plaintes de ce dernier sont d'une drôlerie
irrésistible. Entre les deux, l'histoire mouvementée
du peuple juif dont une des inventions originales et non la moindre
est la réponse spécifique qu'elle a su créer
face à ses déboires : l'humour. Passé et
présent, ferveur religieuse et dilemne de l'assimilation,
famille-prison et famille-refuge, amour et haine, vie et mort
prennent des accents comiques sous la plume des écrivains
juifs, qu'ils s'expriment en yiddish, en russe, en anglais ou
en d'autres langues, un fil invisible court entre les lignes,
un ton familier résonne dans la diversité des oeuvres.
L'humour juif, phénomène insaisissable, est tout
entier dans ces textes tissés de temps. Saisir l'insaisissable,
voilà une tâche digne de son objet. Ce livre y est
consacré.
Judith Stora-Sandor, docteur ès Lettres, est maître-assistante
à l'Université Paris VIII.
Aux confins de l'Inde et de la
Birmanie, au pied de l'Himalaya, quelques centaines d'hommes et
de femmes se disent les derniers héritiers d'une tribu
perdue. Ils ont traversé trois mille ans d'Histoire en
gardant intact leur foi en Dieu et leur espoir en Israël.
Ce sont les Manassés, des juifs légendaires.
De la prise de Samarie par Salmanassar l'Assyrien à celle
de Jérusalem par Nabuchonodosor. De leur exil babylonien
à leur odyssée derrière Cyrus et les autres
rois perses. De leur épopée avec Alexandre le Grand
qui les mènera au coeur de l'Inde et de la Chine à
leurs pérégrinations le long de la Route de la Soie.
Des royaumes qu'ils ont fondés chez les Kirghizes, les
Khazars et dans la Péninsule arabique, et qui n'appartiennent
plus qu'aux vents, à leur rencontre avec Gengis Khan puis
Tamerlan. Des croisades à l'Inquisition, de la découverte
du Nouveau Monde à celle des hauts plateaux thibétains.
De l'islam au bouddhisme, de l'hindouisme au christianisme anglican...,
ils sont passés partout là où le monde se
faisait et se défaisait, ils ont tremblé, payé
de leur sang, clamé leur soif de liberté jusqu'à
la fin du XXe siècle.
La saga de tous ces exodes où se mêlent les bonheurs
les plus grands comme les plus teribles drames, les amours les
plus célestes comme les plus interdits, nous est racontée
aujourd'hui par ces hommes que l'on croyait disparus. Telle une
immense palpitation, elle est vécue à travers un
seul et unique héros, un juif éternel prénommé
Saül. Génération après génération,
il accomplira la mission sacrée ordonnée par le
premier des Manassés agonisant sous les remparts de Samarie,
plus de sept cent ans avant l'ère chrétienne : "N'oublie
jamais qui nous sommes". Saül, métamorphosé
à l'infini, est devenu pour l'éternité le
bras et l'esprit qui venge Israël de ses malheurs passés.
Dans les pires tragédies comme les plus belles victoires.
Et jusqu'au bord du néant.
Le Zohar est surtout connu comme un commentaire
ésotérique juif sur le Pentateuque óu peut-être
le commentaire ésotérique juif par excellence. Pourtant,
il comporte aussi trois parties entièrement consacrées
à plusieurs des cinq rouleaux : le livre de Ruth, les Lamentations
et le Cantique des Cantiques. Moins connues et donc moins souvent
commentées, citées ou évoquées, ces
trois parties distinctes constituent néanmoins des pièces
importantes de la littérature zoharique, autant pour leur
contenu doctrinal propre que pour leur qualité littéraire. (Consultez les extraits)
Le
Livre hébreu d?Hénoch, appelé aussi Livre
des Palais ou III Hénoch, est un monument de la mystique
angélologique juive ancienne. Difficile à dater
historiquement (vers le Ve siècle, en Babylonie ?), il
intègre l'antique tradition apocalyptique relative à
la figure d'Hénoch, en lui donnant une nouvelle dimension
compatible avec la tradition rabbinique. On sait que le personnage
biblique d'Hénoch a suscité une immense littérature
qui débute dès le IIe siècle avant notre
ère et qui attribue à cette figure un destin hors
pair. Les livres d'Hénoch conservés en Éthiopie
et en slave ont déjà fait l'objet de traductions
françaises, ce qui n?était pas le cas de la version
que nous proposons.
Cette mystique hénochienne de type apocalyptique place
à la tête des puissances célestes l'archange
Métatron, qui n?est autre que le patriarche antédiluvien
transfiguré. Prince de la Face, serviteur du Trône
divin, il est aussi le guide de l'homme qui s'achemine dans les
Temples célestes pour scruter le Char divin. Le Livre des
Palais se présente comme le récit que l?ange Métatron
fait à Rabbi Ismaël des merveilles du ciel et de ses
populations angéliques ainsi que de sa propre métamorphose.
Véritable carrefour des traditions bibliques, apocalyptiques,
midrachiques, ésotériques, ce livre a joué
un rôle de première importance pour la formation
de la cabale au Moyen Âge et de la mystique des piétistes
juifs franco-rhénans dont il fournit un certain nombre
de clés indispensables.
En février 1955, un jeune homme de 25 ans débarque d'Israël sur les quais de New York, après une traversée agitée: Israël Zamir est bouleversé, car il va retrouver son père, l'écrivain Isaac Bashévis Singer, qu'il n'a pas revu depuis exactement vingt ans. «Avions-nous encore quelque chose en commun après tout ce temps?», s'inquiète le fils, juste avant les retrouvailles. Celles-ci sont étranges: l'écrivain ne manifeste pas beaucoup d'émotion et ne sait bientôt que faire d'un fils encombrant. Rien, dit-il, ne doit se mettre entre ses livres et lui. Cette relation «mal engagée» va pourtant devenir au fil des ans «une amitié solide et pleine de maturité», que le fils décidera de raconter par écrit, «de façon toute personnelle», après la mort de son père en 1991.
Emouvant, le témoignage d'Israël Zamir est aussi sans concession. Tout d'abord, il dresse en creux un étonnant portrait du prix Nobel de littérature 1978. Tout oppose les deux hommes, même si le fils ne veut pas intervenir a posteriori dans le conflit qui a séparé ses parents: sa mère était communiste, et voulait partir en Union soviétique; son père, très hostile à Staline, a préféré émigrer aux Etats-Unis, où son frère aîné Josuah l'avait invité à le rejoindre. Croyant en Dieu et aux esprits, peu attiré par le sionisme, le père se méfie de l'engagement politique du fils, laïc, rationaliste et membre d'un kibboutz. Ecrivain contemplatif d'un monde disparu (le yiddishland d'avant-guerre) dans une langue en déshérence, le père ne comprend pas bien la génération de son fils, moderne, hyperactive et parlant hébreu. Enfin, jaloux de sa liberté, plutôt égoïste, ayant refusé tout enfant à sa seconde femme («mes enfants, ce sont mes histoires», explique-t-il à son fils), le père a du mal à faire face à la demande du fils, en quête de filiation et d'explications. Un enfant, écrira-t-il dans une nouvelle autobiographique précisément intitulée «le Fils», «n'a sa place ni chez moi, ni au dehors. Je n'ai ni chambre, ni lit, ni argent, ni temps pour lui».
Pourtant, malgré heurts et incompréhensions, les deux hommes vont trouver peu à peu des rapports équilibrés: aux séjours américains du fils, succèdent bientôt les voyages israéliens du père. Les deux hommes apprennent à se connaître, à combler l'abîme initial. Devant l'intérêt de son fils pour son Suvre, l'écrivain lui confie la traduction de ses livres en hébreu, ce qui va renforcer leur complicité intellectuelle. Isaac Bashévis Singer explique ainsi comment lui viennent les histoires: «Lorsque je m'embarque dans une histoire, dit-il, je dois être convaincu que je suis le seul à pouvoir la raconter enfin, je dois au moins le croire.» Il raconte aussi comment il a gardé intacte toute la mémoire de son enfance polonaise, comment il croit aux fantômes, comment il est prêt à traverser tout New York pour rencontrer un personnage hors du commun et comment il travaille: «Un écrivain est comme un cheval: il doit constamment être fouetté. Il lui faut aussi des délais courts afin de l'obliger à rendre son texte à temps.»
Comme beaucoup de ses proches, Israël Zamir a cherché à comprendre le succès auprès des femmes de son père, ce «Casanova juif». Expliquant à son fils qu'il n'avait «jamais courtisé une femme», mais qu'il ne savait pas leur résister, l'écrivain lui dit que les femmes étaient «un excellent public» et qu'après tout, le lit «était une continuation de la conversation, mais à l'horizontal».
Remis
à jour chaque année, le Guide du Routard propose
un bref historique du pays et une vision globale des traditions,
de la géographie, de l?ambiance. Sa caractéristique
est de mettre en avant les divers lieux à visiter en fonction
du type de voyage que vous envisagez : détente, excursion
à travers tout le pays ou visite curieuse mais tranquille.
Riche en anecdotes, il offre un large choix de restaurants, d?hôtels
ou de gîtes, classés selon les prix. Quel que soit
la taille de votre porte-monnaie, vous y trouverez votre bonheur
et surtout profiterez de l?expérience vécue par
un autre avant vous.
Ces nouvelles présentées
pour la première fois en traduction française, sont
extraites de deux recueils où l'auteur a regroupé
des textes écrits entre 1916 et 1924. La voix qui se laisse
entendre à travers elles est unique, que ce soit pour évoquer
l'univers des juifs des campagnes, la ville et ses aliénations,
ou encore la guerre civile en Russie. Les plus anciennes sont
écrites par un jeune écrivain à peine sorti
de la sphère traditionnelle où son père est
rabbin, les suivantes recueillent l'expérience d'un monde
plus vaste, ouvert aux bouleversementts politiques de cette époque
tourmentée. Toutes traversent une épaisseur temporelle
et individuelle, depuis l'évocation mystérieuse
et intime de l'enfance jusqu'à la vision cynique de l'individu
moderne et la mise en forme d'une toujours problématique
"identité" juive.
La kabbale, c'est d'abord
une leçon de vie. Elle ne vise pas à ce que l'homme
soit bon. Elle espère seulement qu'un jour, il puisse devenir
meilleur.
Qu'est-ce qu'un ange ? Quelle est la structure cachée de l'univers ? Comment déchiffrer les codes secrets de la Bible ? Comment monter de degré en degré dans les différents niveaux de l'âme ? Pourquoi le nombre 13 est une façon d'exprimer l'amour ?
C'est à toutes ces questions, et à de nombreuses autres, que répond la "kabbale", mot qui désigne les mystères de la tradition mystique juive.
On y trouve des discours métaphysiques d'une puissance extraordinaire, combinés à des méthodes spécifiques pour dépasser notre état d'esprit quotidien et découvrir, au plus profond de nous-mêmes, une autre lumoère, d'autres forces qui nous conduisent bien au-delà des lieux communs de notre vie quotidienne.
La kabbale est une véritable révolution, elle n'est pas seulement une philosophie, "amour de la sagesse", mais elle ouvre la voie à la "sagesse de l'amour" !
Pour la première fois en
France et à la disposition du grand public, un ouvrage
traite de la comparaison linguistique entre l'idiome biblique
et sept des principales langues parlées à notre
époque dans le monde euro-méditerranéen.
Il y'a environ quatre mille ans, la destruction divine de la Tour de Babel provoqua une multiplication de dialectes qui mettait fin au règne de la langue mère de l'humanité.
Depuis cet événement qui modifia considérablement le destin de l'entité humaine, l'univers euro-méditerranéen est essentiellement composé de peuples pratiquant des langues sémitiques et indo-européennes.
En établissant des rapprochements lexicaux entre des mots hébraïques bibliques et des termes contemporains appartenant aux principaux idiomes utilisés sur le vieux continent, et en constatant, comme parmi de nombreux exemples cités dans ce manuscrit, que la racine trilitère du verbe LAREDET (descendre) -lequel est mentionné dans Genèse 11,5 - possèdent les mêmes correspondances consonantiques que le nom HEREDITE, ce manuscrit démontre qu'il existe des liens étymologiques entre des langues, à l'apparence, si différentes et si lointaines.
Né en 1967 à Lyon, Bruno Dray poursuivit entre 1988 et 1990 des études de gestion par le biais du Centre National d'Enseignement à Distance, puis exerça le métier de comptable dans différentes sociétés de sa région natale.Mais son engouement pour l'hébreu, qu'il apprît par lui-même, puis pour tard, pour des idiomes européens, lui permit de devenir réceptionniste multilingue, fonction qu'il occupa dans un hôtel entre 1998 et 2000.
Ce livre qui constitue le premier ouvrage publié par ce nouvel écrivain, récompense des années de travail personnel et de recherche, conjuguant un savoir-faire pédagogique acquis en tant que bénévole d'associations assurant des missions de soutien scolaire et les capacités autodidactiques de l'auteur polyglotte, qui a, par ailleurs, rédigé une méthode d'hébreu, le premier des deux volumes devant être publié avant la fin de l'année 2002.