LES BONNES FEUILLES

PAR LAURE

Voici la dernière brochure réalisée par l'APPROCHE, sur un sujet de notre ami Joseph COHEN et dont le titre est :
L'orthographe et l'écriture hébraïques dans l'hébreu moderne.
Les problèmes et les propositions de solutions.
Vous trouverez un extrait à cette page.
Vous trouverez aussi un extrait en hébreu.

 

 

LA SHOAH


Annette WIEVIORKA vient de publier aux Éditions du Seuil, un livre qui fera date. Non pas qu'il s'agisse d'une somme historique incontournable, mais parce qu'il s'agit d'un livre tout simple, mais d'un impact sans pareil. Il s'agit de "Auschwitz expliqué à ma fille".
Cet ouvrage bref, mais d'une clarté peu commune, permet donc au lecteur de prendre conscience des éléments essentiels de la Shoah. En répondant aux questions directes de sa fille, elle répond aux questions que bon nombre d'adultes et de jeunes se posent encore aujourd'hui sur cette période trouble de notre histoire récente.
Un livre à lire en priorité, seul ou avec ses enfants !

HISTOIRE

Mireille HADAS-LEBEL - Professeur d'Histoire des Religions à la Sorbonne et Présidente du Centre National de l'Hébreu, vient de signer un livre intitulé "Hillel - Un Sage au temps de Jésus".
Cet ouvrage fait partie de la Collection "Présence du Judaïsme - poche - Éditions Albin Michel, en partenariat avec "Ménorah". Ce livre nous permet de redécouvrir de manière synthétique et agréable, la figure symbolique de Hillel. Celui que tout le monde connaît pour ses aphotismes ou pour les mises en situation qui l'opposent à son collègue Shamaï est, ici, restitué dans son temps, son enseignement et sa descendance.
Un ouvrage qui se lit comme un roman et qui met de l'ordre dans les connaissances.

 

LÉON ASKÉNAZI

LA PAROLE ET L' ÉCRIT

Penser la tradition juive d'aujourd'hui

Léon Askénazi, rabbin et philosophe, est avec Emmanuel Lévinas et André Néhern l'un des principaux artisans du renouveau de la pensée juive en France au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
Homme de son temps, Léon Askénazi a su, à la suite de Jacob Gordin, exprimer et transmettre dans un langage moderne les enseignements les plus anciens de la tradition juive. Il a su aussi retrouver leur sens oublié et rendre accessible leur problématique.
Réputé pour l'enseignement oral qu'il n'a cessé de dispenser devant de vastes auditoires, Léon Askénazi est, en revanche, moins connu pour les multiples écrits dont il est l'auteur et qu'il confia de son vivant aux publications les plus diverses.
Pour la première fois, cet ouvrage réunit ces textes. Au-delà de la diversité des thèmes qu'ils abordent, ils mettent en valeur l'étonnante modernité de la tradition juive.
Né en Algérie en 1922, Léon Askénazi vécut en France jusqu'en 1967, année de son installation à Jérusalem où, juif redevenu hébreu, il demeurera jusqu'à sa mort en 1996.

 

Nous vous présentons le dernier ouvrage de Jean-Marie Delmaire, ancien secrétaire général de l'APPROCHE, professeur à l'Université de Lille 2, récemment décédé.
Avant Herzl, des juifs originaires d'Europe Centrale réalisent un rêve millénaire : retourner à Sion. Le livre décrit leur vie quotidienne avec leur enthousiasme et leurs désillusions, car l'installation est rude. Ils doivent lutter contre la malaria, devenir des agriculteurs alors qu'ils sortent du shtetl. Ils font renaître la langue hébraïque. Ils se heurtent à l'hostikité des juifs présents dans les villes de Palestine depuis des siècles (Vieux Yishouv). L'environnement arabe n'est pas toujours favorable et le baron de Rothschild souhaite les contrôler. Ce sont pourtant eux qui ont jeté les bases d'un Etat moderne qui naîtra une cinquantaine d'années plus tard.

 

 

 

Les Esséniens et les manuscrits de Qumran

Chaînon manquant entre judaïsme et christianisme ?

La récente visite de Jean-Paul II a matérialisé la mutation des relations judéo-chrétiennes au cours des dernières années. "La Mutation" est précisément le titre et le thème d'un nouveau livre de Paul Giniewski relatant la transformation graduelle de l'ancien "enseignement du mépris" en un nouvel "enseignement de l'estime". Ce livre couvre deux mille ans d'histoire et un présent chargé de promesse. Nous en publions un extrait. (D'après LE LIEN)

 

L'Humour Juif dans la Littérature

Judith Stora-Sandor

Qu'y a-t-il de commun entre Job et Woody Allen ? Ce sont tous deux des "shlemiels", ces accablés de malheur, "ces collecteurs d'injustices" à qui il ne reste rien d'autre à faire que de se plaindre. Si le premier se lamente sans la moindre étincelle d'humour, les plaintes de ce dernier sont d'une drôlerie irrésistible. Entre les deux, l'histoire mouvementée du peuple juif dont une des inventions originales et non la moindre est la réponse spécifique qu'elle a su créer face à ses déboires : l'humour. Passé et présent, ferveur religieuse et dilemne de l'assimilation, famille-prison et famille-refuge, amour et haine, vie et mort prennent des accents comiques sous la plume des écrivains juifs, qu'ils s'expriment en yiddish, en russe, en anglais ou en d'autres langues, un fil invisible court entre les lignes, un ton familier résonne dans la diversité des oeuvres. L'humour juif, phénomène insaisissable, est tout entier dans ces textes tissés de temps. Saisir l'insaisissable, voilà une tâche digne de son objet. Ce livre y est consacré.
Judith Stora-Sandor, docteur ès Lettres, est maître-assistante à l'Université Paris VIII.

 

N'oublie jamais qui nous sommes

La Tribu Perdue

Jacques Lanzmann

Aux confins de l'Inde et de la Birmanie, au pied de l'Himalaya, quelques centaines d'hommes et de femmes se disent les derniers héritiers d'une tribu perdue. Ils ont traversé trois mille ans d'Histoire en gardant intact leur foi en Dieu et leur espoir en Israël. Ce sont les Manassés, des juifs légendaires.
De la prise de Samarie par Salmanassar l'Assyrien à celle de Jérusalem par Nabuchonodosor. De leur exil babylonien à leur odyssée derrière Cyrus et les autres rois perses. De leur épopée avec Alexandre le Grand qui les mènera au coeur de l'Inde et de la Chine à leurs pérégrinations le long de la Route de la Soie. Des royaumes qu'ils ont fondés chez les Kirghizes, les Khazars et dans la Péninsule arabique, et qui n'appartiennent plus qu'aux vents, à leur rencontre avec Gengis Khan puis Tamerlan. Des croisades à l'Inquisition, de la découverte du Nouveau Monde à celle des hauts plateaux thibétains. De l'islam au bouddhisme, de l'hindouisme au christianisme anglican..., ils sont passés partout là où le monde se faisait et se défaisait, ils ont tremblé, payé de leur sang, clamé leur soif de liberté jusqu'à la fin du XXe siècle.
La saga de tous ces exodes où se mêlent les bonheurs les plus grands comme les plus teribles drames, les amours les plus célestes comme les plus interdits, nous est racontée aujourd'hui par ces hommes que l'on croyait disparus. Telle une immense palpitation, elle est vécue à travers un seul et unique héros, un juif éternel prénommé Saül. Génération après génération, il accomplira la mission sacrée ordonnée par le premier des Manassés agonisant sous les remparts de Samarie, plus de sept cent ans avant l'ère chrétienne : "N'oublie jamais qui nous sommes". Saül, métamorphosé à l'infini, est devenu pour l'éternité le bras et l'esprit qui venge Israël de ses malheurs passés. Dans les pires tragédies comme les plus belles victoires. Et jusqu'au bord du néant.

 

LE ZOHAR - CANTIQUE DES CANTIQUES
Traduction de l'araméen et de l'hébreu
annotation et introduction par CHARLES MOPSIK
EDITIONS VERDIER

Le Zohar est surtout connu comme un commentaire ésotérique juif sur le Pentateuque óu peut-être le commentaire ésotérique juif par excellence. Pourtant, il comporte aussi trois parties entièrement consacrées à plusieurs des cinq rouleaux : le livre de Ruth, les Lamentations et le Cantique des Cantiques. Moins connues et donc moins souvent commentées, citées ou évoquées, ces trois parties distinctes constituent néanmoins des pièces importantes de la littérature zoharique, autant pour leur contenu doctrinal propre que pour leur qualité littéraire. (Consultez les extraits)

 

Le Livre hébreu d'Hénoch
ou Livre des palais
Traduit de l?hébreu par Charles Mopsik

EDITIONS VERDIER


Le Livre hébreu d?Hénoch, appelé aussi Livre des Palais ou III Hénoch, est un monument de la mystique angélologique juive ancienne. Difficile à dater historiquement (vers le Ve siècle, en Babylonie ?), il intègre l'antique tradition apocalyptique relative à la figure d'Hénoch, en lui donnant une nouvelle dimension compatible avec la tradition rabbinique. On sait que le personnage biblique d'Hénoch a suscité une immense littérature qui débute dès le IIe siècle avant notre ère et qui attribue à cette figure un destin hors pair. Les livres d'Hénoch conservés en Éthiopie et en slave ont déjà fait l'objet de traductions françaises, ce qui n?était pas le cas de la version que nous proposons.
Cette mystique hénochienne de type apocalyptique place à la tête des puissances célestes l'archange Métatron, qui n?est autre que le patriarche antédiluvien transfiguré. Prince de la Face, serviteur du Trône divin, il est aussi le guide de l'homme qui s'achemine dans les Temples célestes pour scruter le Char divin. Le Livre des Palais se présente comme le récit que l?ange Métatron fait à Rabbi Ismaël des merveilles du ciel et de ses populations angéliques ainsi que de sa propre métamorphose. Véritable carrefour des traditions bibliques, apocalyptiques, midrachiques, ésotériques, ce livre a joué un rôle de première importance pour la formation de la cabale au Moyen Âge et de la mystique des piétistes juifs franco-rhénans dont il fournit un certain nombre de clés indispensables.

 

Mon père inconnu: Isaac Bashévis Singer 

Né de père reconnu
Israël Zamir retrouve son père Isaac Bashévis Singer après vingt ans d'absence. Un témoignage sur la vie et les secrets de fabrication du prix Nobel 1978.

En février 1955, un jeune homme de 25 ans débarque d'Israël sur les quais de New York, après une traversée agitée: Israël Zamir est bouleversé, car il va retrouver son père, l'écrivain Isaac Bashévis Singer, qu'il n'a pas revu depuis exactement vingt ans. «Avions-nous encore quelque chose en commun après tout ce temps?», s'inquiète le fils, juste avant les retrouvailles. Celles-ci sont étranges: l'écrivain ne manifeste pas beaucoup d'émotion et ne sait bientôt que faire d'un fils encombrant. Rien, dit-il, ne doit se mettre entre ses livres et lui. Cette relation «mal engagée» va pourtant devenir au fil des ans «une amitié solide et pleine de maturité», que le fils décidera de raconter par écrit, «de façon toute personnelle», après la mort de son père en 1991.

Emouvant, le témoignage d'Israël Zamir est aussi sans concession. Tout d'abord, il dresse en creux un étonnant portrait du prix Nobel de littérature 1978. Tout oppose les deux hommes, même si le fils ne veut pas intervenir a posteriori dans le conflit qui a séparé ses parents: sa mère était communiste, et voulait partir en Union soviétique; son père, très hostile à Staline, a préféré émigrer aux Etats-Unis, où son frère aîné Josuah l'avait invité à le rejoindre. Croyant en Dieu et aux esprits, peu attiré par le sionisme, le père se méfie de l'engagement politique du fils, laïc, rationaliste et membre d'un kibboutz. Ecrivain contemplatif d'un monde disparu (le yiddishland d'avant-guerre) dans une langue en déshérence, le père ne comprend pas bien la génération de son fils, moderne, hyperactive et parlant hébreu. Enfin, jaloux de sa liberté, plutôt égoïste, ayant refusé tout enfant à sa seconde femme («mes enfants, ce sont mes histoires», explique-t-il à son fils), le père a du mal à faire face à la demande du fils, en quête de filiation et d'explications. Un enfant, écrira-t-il dans une nouvelle autobiographique précisément intitulée «le Fils», «n'a sa place ni chez moi, ni au dehors. Je n'ai ni chambre, ni lit, ni argent, ni temps pour lui».

Pourtant, malgré heurts et incompréhensions, les deux hommes vont trouver peu à peu des rapports équilibrés: aux séjours américains du fils, succèdent bientôt les voyages israéliens du père. Les deux hommes apprennent à se connaître, à combler l'abîme initial. Devant l'intérêt de son fils pour son Suvre, l'écrivain lui confie la traduction de ses livres en hébreu, ce qui va renforcer leur complicité intellectuelle. Isaac Bashévis Singer explique ainsi comment lui viennent les histoires: «Lorsque je m'embarque dans une histoire, dit-il, je dois être convaincu que je suis le seul à pouvoir la raconter enfin, je dois au moins le croire.» Il raconte aussi comment il a gardé intacte toute la mémoire de son enfance polonaise, comment il croit aux fantômes, comment il est prêt à traverser tout New York pour rencontrer un personnage hors du commun et comment il travaille: «Un écrivain est comme un cheval: il doit constamment être fouetté. Il lui faut aussi des délais courts afin de l'obliger à rendre son texte à temps.»

Comme beaucoup de ses proches, Israël Zamir a cherché à comprendre le succès auprès des femmes de son père, ce «Casanova juif». Expliquant à son fils qu'il n'avait «jamais courtisé une femme», mais qu'il ne savait pas leur résister, l'écrivain lui dit que les femmes étaient «un excellent public» et qu'après tout, le lit «était une continuation de la conversation, mais à l'horizontal».

 

LE GUIDE DU ROUTARD 2000/2001

Remis à jour chaque année, le Guide du Routard propose un bref historique du pays et une vision globale des traditions, de la géographie, de l?ambiance. Sa caractéristique est de mettre en avant les divers lieux à visiter en fonction du type de voyage que vous envisagez : détente, excursion à travers tout le pays ou visite curieuse mais tranquille. Riche en anecdotes, il offre un large choix de restaurants, d?hôtels ou de gîtes, classés selon les prix. Quel que soit la taille de votre porte-monnaie, vous y trouverez votre bonheur et surtout profiterez de l?expérience vécue par un autre avant vous. 

 

 

 

Israel Joshua Singer

ARGILES

Nouvelles traduites du yiddish par Carole Kosiazenicer-Matheron

Ces nouvelles présentées pour la première fois en traduction française, sont extraites de deux recueils où l'auteur a regroupé des textes écrits entre 1916 et 1924. La voix qui se laisse entendre à travers elles est unique, que ce soit pour évoquer l'univers des juifs des campagnes, la ville et ses aliénations, ou encore la guerre civile en Russie. Les plus anciennes sont écrites par un jeune écrivain à peine sorti de la sphère traditionnelle où son père est rabbin, les suivantes recueillent l'expérience d'un monde plus vaste, ouvert aux bouleversementts politiques de cette époque tourmentée. Toutes traversent une épaisseur temporelle et individuelle, depuis l'évocation mystérieuse et intime de l'enfance jusqu'à la vision cynique de l'individu moderne et la mise en forme d'une toujours problématique "identité" juive.

 

 Marc-Alain OUAKNINE

MYSTÈRES DE LA KABBALE

La kabbale, c'est d'abord une leçon de vie. Elle ne vise pas à ce que l'homme soit bon. Elle espère seulement qu'un jour, il puisse devenir meilleur.

Qu'est-ce qu'un ange ? Quelle est la structure cachée de l'univers ? Comment déchiffrer les codes secrets de la Bible ? Comment monter de degré en degré dans les différents niveaux de l'âme ? Pourquoi le nombre 13 est une façon d'exprimer l'amour ?

C'est à toutes ces questions, et à de nombreuses autres, que répond la "kabbale", mot qui désigne les mystères de la tradition mystique juive.

On y trouve des discours métaphysiques d'une puissance extraordinaire, combinés à des méthodes spécifiques pour dépasser notre état d'esprit quotidien et découvrir, au plus profond de nous-mêmes, une autre lumoère, d'autres forces qui nous conduisent bien au-delà des lieux communs de notre vie quotidienne.

La kabbale est une véritable révolution, elle n'est pas seulement une philosophie, "amour de la sagesse", mais elle ouvre la voie à la "sagesse de l'amour" !

Bruno DRAY

SUR LES PAS DE BABEL

Pour la première fois en France et à la disposition du grand public, un ouvrage traite de la comparaison linguistique entre l'idiome biblique et sept des principales langues parlées à notre époque dans le monde euro-méditerranéen.

Il y'a environ quatre mille ans, la destruction divine de la Tour de Babel provoqua une multiplication de dialectes qui mettait fin au règne de la langue mère de l'humanité.

Depuis cet événement qui modifia considérablement le destin de l'entité humaine, l'univers euro-méditerranéen est essentiellement composé de peuples pratiquant des langues sémitiques et indo-européennes.

En établissant des rapprochements lexicaux entre des mots hébraïques bibliques et des termes contemporains appartenant aux principaux idiomes utilisés sur le vieux continent, et en constatant, comme parmi de nombreux exemples cités dans ce manuscrit, que la racine trilitère du verbe LAREDET (descendre) -lequel est mentionné dans Genèse 11,5 - possèdent les mêmes correspondances consonantiques que le nom HEREDITE, ce manuscrit démontre qu'il existe des liens étymologiques entre des langues, à l'apparence, si différentes et si lointaines.

Né en 1967 à Lyon, Bruno Dray poursuivit entre 1988 et 1990 des études de gestion par le biais du Centre National d'Enseignement à Distance, puis exerça le métier de comptable dans différentes sociétés de sa région natale.Mais son engouement pour l'hébreu, qu'il apprît par lui-même, puis pour tard, pour des idiomes européens, lui permit de devenir réceptionniste multilingue, fonction qu'il occupa dans un hôtel entre 1998 et 2000.

Ce livre qui constitue le premier ouvrage publié par ce nouvel écrivain, récompense des années de travail personnel et de recherche, conjuguant un savoir-faire pédagogique acquis en tant que bénévole d'associations assurant des missions de soutien scolaire et les capacités autodidactiques de l'auteur polyglotte, qui a, par ailleurs, rédigé une méthode d'hébreu, le premier des deux volumes devant être publié avant la fin de l'année 2002.

Si vous avez une remarque ou un commentaire à faire :

E-Mail : Laure@hebreunet.org

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